A venir une série de textes écrits hier (23 octobre) en atelier d'écriture. Le principe était de glaner des mots dans les rues de Périgueux et de réaliser un texte en utilisant nos trouvailles.
Ces écrits sont à rapprocher de productions précédentes, réalisées suite à une consigne similaire.
Après une tentative peu satisfaisante de réaliser un podcast des textes produits, j'envisage donc de collecter les productions des participants et de les publier sur ce blog. Commentaires et réactions sont les bienvenus.
Je commence par mon texte, qui est à la poésie ce que Bézu est à la chanson française. Les autres suivront dans les jours qui suivent.
Comment écrire un texte sans sens
1) Se promener en ville, un bloc à la main
2) Glaner des noms et prénoms sur les boîtes aux lettres où près des sonnettes
3) Mélanger. Laisser reposer quelques minutes
4) Raconter n'importe quoi en y incorporant les noms choisis
Un jour, j'ai mangé une raclette, chez D'incamps Yvette
Mais je fromage n'était pas frais, Lavaud Didier
J'ai été malade comme un rat, Greta Laura
On m'a ramassé à la truelle, Coelho Manuel
Et m'a fait boire beaucoup de thé, Deneuville Thimothée
Ça se passait un vendredi, Mazens Mohamedi
Je portais un pull en laine, de Delcoste Marlène
Ou un bob ? Ster Bob
Un autre jour je suis allé, Matthieu Barranger
A la plage du Touquet avec Tony Coutier
Ce dernier avait une tare, Virginie Bernard
Il n'avait qu'une seule oreille, Henri Maurel
Du coup, il portait un bandeau, José Manceau
Qui lui couvrait les bajoues, Jérémie Barjou
La bouche et le nez, Jean-Claude Rey
Je lui ai demandé pourquoi, Marguerite Garcia
Il ne le montait pas sur ses oreilles, son fichu bandeau, Fanny Lirau
Il m'a répondu mblmbl...