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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 16:32
Ceci est le début d'un roman qui devrait s'intituler "A corps perdu". j'ai un peu carrément tatônné avant de trouver un ton et un système d'énonciation qui me plaisait.

Tu entres dans le magasin. Tes talons claquent sur le carrelage blanc. Tu avances et tes yeux se promènent partout, de la grille de ventilation jusqu'au comptoir en passant par les différents présentoirs. Les deux vendeuses du jour sont à leur poste, Mathilde et Véronique. La première replie des chemisiers au fond du magasin tandis que l'autre encaisse une cliente.

Les clients sont rares. Il est encore tôt. Un couple d'adolescents traîne du côté des pantalons. Elle, elle chine en passant chaque article au peigne fin. Lui, il baille en se grattant la nuque. Un homme entre juste derrière toi. Il plisse les yeux, effectue un panoramique rapide et ressort. Il s'est trompé de magasin. Personne ne lui a dit bonjour.

Tu avances lentement vers les cabines. Un coup d'oeil à la vendeuse qui met en rayon. Tu fais semblant de t'intéresser aux caracos. Les couleurs sont foncées cette année, couleurs de crise. Tu joues quelques instants avec un système antivol et le morceau de plastique tombe au sol. En un éclair, la pièce de tissu manufacturée finit dans ton sac à main du jour, en cuir clair et fermetures en corne. Le couple est parti sans acheter, tu es seule dans la place. Tu redresses la tête et te diriges vers la sortie, l'air conquérant. Véronique te glisse un au revoir alors que tu passes à sa hauteur.

Elle commence à blêmir quand elle aperçoit l'étoffe qui dépasse de ton sac.

_ Madame !

Tu es déjà dans la rue et tu fais semblant de ne rien entendre. Mais tu marches lentement, lui laissant le loisir de te rattraper. Au bout de deux minutes, tu es à trois blocs du magasin. Tu fulmines. Personne ne t'a couru après. Elle avait largement le temps de te rattraper, la minette, si elle ne s'était pas pissée dessus.

Tu reviens sur tes pas, agacée. Dans la lueur du soleil matinal, tu franchis les portes vitrées avec lassitude et tu attends. Les deux filles sont interdites. Véronique est au téléphone. Tu les juges. Pas plus de quarante-cinq ans à elles deux. Du maquillage mais pas énormément. Des habits marron, ou vert, un style passe-partout. Véronique raccroche. Elle regarde brièvement sa collègue et balbutie.

_ Madame, je crois que vous avez... là...

Elle montre du doigt le triangle violet qui dépasse de ton sac beige. Tu éclates de rire.

_ Je l'ai volé votre truc et ça n'a même pas sonné. Si vous saviez le nombre de fois que ça arrive. (Tu lances le caraco sur le comptoir.) Dès qu'un système de sécurité se décroche – et ça arrive, croyez-moi – il y a toujours quelqu'un qui le vole. Toujours. Personne ne le ramène en caisse pour qu'il soit re-magnétisé. Les gens sont comme ça. Bon, je suppose que vous avez appelé la police ?

Un temps.

_ Oui, lance enfin Véronique, un air de défi au fond des yeux mais la voix tremblante.

_ C'est bien, ça, mais ce ne ramène pas la marchandise. Vous auriez pu me courir après, non ? Vous aviez peur que je vous casse la gueule, un truc comme ça ?

Pas de réponse. Véronique vire au rouge.

_ Qu'est-ce que vous nous voulez ? demande Mathilde, très mal à l'aise. Elle a dû regarder trop de films américains, elle s'attend sans doutes à ce que tu sortes un fusil à pompe et que tu les dégommes sur leur lieu de travail.

_ Bonne question, réponds-tu avec un clin d'oeil. Voyons, je veux voir Joséphine. Elle arrive à quelle heure ?

_ Joséphine ?

_ Oui, votre manager. Vous ne saviez pas qu'elle s'appelait Joséphine ?

Les filles se regardent une fois de plus, comme si elle ne pouvaient prendre la moindre décision sans l'appui de l'autre.

_ Vous la connaissez.

Tu souffles bruyamment. Le jeu t'ennuie et tu veux en finir.

_ Ouais. Et bientôt vous allez me connaître aussi. Je suis envoyé par le siège pour redresser le magasin. Redresser, oui, parce qu'il est complètement écroulé en ce moment. Allez, on fera connaissance plus tard, allez faire votre boulot, je vais l'attendre dans un coin, votre patronne. Et rappelez la police, ajoutes-tu en t'éloignant.

...


Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 14:17

Un texte rapide, pour tous ceux qui veulent lire sans se casser la tête...


_Allo, Brigitte... Brigitte ?? Brigitte, allo !

_Oui, je vous entends très bien, Jean-Philippe. Qu'est-ce qui se passe ?

_ Ce qui se passe ?? Ha, ha. C'est une super bonne question, ça. Vous entendez derrière moi ?

Brigitte avait beau être secrétaire du groupe Lavaud-Descoup depuis près de quinze ans, sa patience téléphonique commençait déjà à ciller. Elle tendit l'oreille attentivement et n'entendit rien d'autre qu'un vague bruit de moteur. Cet abruti était en train de téléphoner en conduisant ?

_ Non, J.P., je n'entends rien de spécial. Vous savez que monsieur Lavaud vous attend ce matin à neuf heure pour la réunion de...

_ Je suis dans une ambulance, Ha, ha. Qu'est-ce que vous dites de ça ?

La voix de la standardiste se fit plus inquiète.

_ Qu'est-ce qui vous est arrivé ?

_ Me suis cassé la jambe. Comme un con. Dans les escaliers, ces putains d'escaliers que la concierge cire toutes les semaines. Ha, ha, ha, quelle con...

C'est toujours la fautes des autres, pensa Brigitte en lorgnant sur un appels qu'elle devait mettre en attente.

_ ... fracture ouverte ! On voit l'os et tout ! J'avais tellement mal qu'ils ont été obligé de me mettre un masque à oxygène et de me filer une piqûre de morphine. C'est trop bon cette saloperie, je plane, c'est ...

_ Vous avez intérêt à ce que ce soit vrai, coupa sèchement la secrétaire. Vous savez que monsieur Lavaud n'aime pas...

_ Lavaud ! Tu sais ce que je lui dit, moi à Lavaud ?

_ Justement, il est là, je...

_ ... de veau ! Lavaud, tête de veau ! Lavaud, tête de veau...

_ Et ça rime, en plus, émit une voix grave et énervée. Rovel, vous êtes bourré, ou quoi ?

_ Il dit qu'il est sous morphine, intervint la secrétaire. Il est en ambulance.

_ Hum... Rovel, qu'est-ce qui me prouve que c'est vrai ?

_ Alors, ça c'est facile, vous allez voir... L'ambulance va bientôt passer près des bureaux et elle va mettre la sirène. Vous allez voir...

_ Allez à la fenêtre, intima le PGD à la secrétaire.

Quelques seconde plus tard, il entendit un bruit de moteur et des coups de klaxon répétés. Au téléphone, la voix de son employé retentit de nouveau.

_ Alors, boss, c'est pas de la preuve, ça, hein ?

La secrétaire revint au pas de course.

_ C'est lui, monsieur, il est passé en voiture.

_ Merde, il est encore bourré, ce con.

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 16:19

On est habitués à lire ou voir des fictions mettant en scène des professionnels de la santé, de la justice OU du maintien de l'ordre et on connaît plutôt bien le vocabulaire qui y est associé. Si j'écris «  Il rangea son berreta dans son holster, passa devant les cellules et la salle de garde à vue et s'installa au volant de son véhicule de patrouille. Là, il démarra, enclencha le gyrophare et... » tout le monde comprend ce qui se passe. Dans d'autres domaines, le vocabulaire technique, même s'il n'est pas vraiment compris, permet de se faire une vague idée de l'action, ou de la situation, comme dans une note précédente, où j'avais fait une recherche de vovabulaire.

Mais quel effet cela produirait-il de lire une histoire située dans un univers que l'on ne connaît pas du tout ?

Dès qu'il pénétra dans l'enceinte de la station d'épuration, Manuel comprit que quelque chose s'était passé. Il se précipita sur le synoptique de fonctionnement et releva plusieurs alarmes muettes. Le clarificateur avait un problème, sûrement un débris coincé dans la goulotte qui bloquait le pont roulant. Le venturi était monté en charge. Le bassin d'aération avait l'air OK mais des mousses s'étaient formées le long des parois. La charge hydraulique était normale mais la charge organique beaucoup trop élevée. La nitrification se passait sûrement mal.

Pas de panique, ça arrivait souvent, sur les stations forte charge sous-dimensionnées. Il allait commencer par un test de décantation, un disque de Secki et un prélèvement des mousses avant que le SATESE n'arrive. Ensuite, tirerait les boues et il mettrait les turbines en manuel pour la journée – pour booster la nitrification. La dénit se ferait dans la nuit.

Heureusement qu'il était passé par là !


Alors, (Ah, ah, ah, je ris très fort) vous avez compris quelque chose ?

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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 10:25

Touveau texte à déguster. Je suis pas très doué en cuisine... N'hésitez pas à me dire si vous trouvez des incohérences.


Le chef prit ses couteaux et commença à découper la viande. Le rôti fut bientôt débité en parts exactement identiques et présenté sur un plat en porcelaine. Derrière lui, plusieurs casseroles fumaient sur les brûleurs. Devant lui, les bruits de conversation de la salle lui parvenaient à travers un voile de concentration. Il s'apprêtait à laver la salade lorsque le serveur déboula en trombe dans la cuisine. Il haleta :

_ Ils n'aiment pas la soupe.

_Comment ça ! Qui n'aime pas la soupe ?

_ Tous. Enfin, le général n'a pas aimé et personne n'aime.

_ Le vieux saligot, s'écria le chef en fonçant vers la double porte.

Il émergea dans la salle de réception : une vingtaine de convives dispersés en tables de quatre, des lumières tamisées inondant une pièce aux tons rouge et crème, des murs ornés de colonnades et d'une banderole déclamant : Bon anniversaire Général.

Il se dirigea vers la table centrale et se pencha à l'oreille du vieillard en costume militaire qui y siégeait. La discussion chuchotée dura près d'une minute, animée à défaut d'être sonore. Autour, tout bruit avait cessé et tous les yeux avaient convergé vers l'épicentre de la pièce.

Lorsque l'homme à la toque blanche se redressa, le général saisit sa cuillère et porta quelques millilitres de potage à ses lèvres. Puis il prit une cuillère entière et la sirota avec appétit, puis une autre, puis une autre. Aux tables périphériques, les convives effectuèrent docilement le même geste, les yeux rivés sur leur assiette. Le chef revint en cuisine, le sourire satisfait.

Il trouva le serveur penché au-dessus d'une casserole de sauce chasseur.

_ Allez, rugit-il, il y a des assiettes à desservir.

_ Ah bon, ils aiment ! Comment vous avez fait ?

_ J'ai dit au vieux que la recette de la soupe me venait de mon grand père, qui était cuistot dans les tranchées durant la Grande Guerre.

Le jeune serveur restait rêveur, les yeux dans le vague. Il s'ébranla :

_ Et c'est vrai ?

Le chef claqua dans ses mains.

_ Allez, au boulot ! Les assiettes.

Le jeune homme disparut derrière les portes battantes et le chef se retrouva seul dans sa cuisine, une expression de nostalgie peinte sur ses traits durs.





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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 12:06
Ceux qui me suivent le savent : je suis en train d'écrire une nouvelle qui a pour titre l'homme qui rebondit. Et bien figurez vous qu'elle est terminée !! (mis à part 2 - 3 modifications soufflées par la mère de mon enfant qui ne vont pas tarder à être effectives). Etant donnée qu'il semblerait qu'elle soit bien meilleure que celles que j'ai écrites jusque là, je ne vais pas hésiter à la présenter aux revues "sérieuses" spécialisées, style Galaxies, Black mamba ou autres Kimaira.
A suivre, donc.

En attendant, un extrait :


J'y ai trouvé, je sais pas... Une paix. Au début, je voulais juste le contempler de mes propres yeux, réaliser le miracle de la survie ultime. Je me suis sanglé contre une paroi du caisson et je l'ai détaillé, alors qu'il dérivait de manière presque imperceptible. Il portait une tenue réglementaire de déblayeur, mais il paraît qu'on l'a trouvé tout nu. Il se tient en boule, les bras repliés autour des tibias, la tête enfouie entre les genoux. Je n'ai pas vu son visage. Juste son crane, glabre, luisant sous la lumière crue et son front lisse. Pour le reste, je n'ai pas cherché à savoir. Est-ce que ses yeux sont ouverts ? Est-ce qu'il est vieux ? Est-ce que ses membres sont tous secs ?

Lorsqu'il touche une paroi, il repart dans l'autre sens, comme une bille de billard. Ça ne fait même pas de bruit. C'est juste une affaire de mécanique, un rebond comme il en a déjà fait des milliers, des millions. Mais la première fois que je l'ai vu rebondir, j'ai eu un frisson. Un être humain doit se raidir lorsqu'il approche d'un mur, se crisper, se préparer au choc. Lui, non. Il ne frémit pas. Même lorsque c'est sa tête qui touche le mur.

Il subit un très lent mouvement de rotation. Comme s'il réalisait une hypothétique roulade sur l'épaule. Et il retrouve sa position initiale au bout d'une quinzaine de galipettes.

Je me suis rendu compte que j'étais fasciné par ce ballet. Cette bille humaine se baladant dans le petit caisson. Je me suis endormi sans m'en rendre compte. Il m'a réveillé lorsqu'il m'a touché. Je suis pas prêt d'oublier ce contact. C'est sa tête qui a frôlé ma main qui dérivait. Une sensation de dureté et de froideur, comme si une machine venait me tapoter les phalanges. J'ai crié comme un dément. Il a pas sourcillé.

...

Vos réactions ??

PS : Est-ce la mise en page est plus lisible que dans les articles précédents ?

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 10:37


Une petite histoire à mâcher. Certains diront qu'elle est à la limite du bon goût. A ceux-là je répondrai qu'elle n'est pas en dessous de la ceinture. Plutôt au dessus de la glotte.

Aldo mâchouillait son Chewing-gum depuis vingt ans. Toujours le même. Goût menthe – enfin au début. Aldo comptait réellement battre le record du monde. Actuellement, un américain le détenait : il mâchait la même pâte depuis vingt-cinq ans. Mais l'homme avait dépassé les cinquante cinq ans et il allait bien finir par s'épuiser. Aldo n'affichait que trentre huit ans au compteur et il était ne pleine forme.

Il avait toutes ses chances.

C'était un record sérieux. Périodiquement, un expert de commission des records venait vérifier qu'il s'acharnait bien sur le même bout de gomme jour après jour. On y avait incorporé un marqueur invisible et sans goût, facilement identifiable grâce à une lampe à ultra-violet.

Il devait le garder en bouche toute la journée. Même s'il se sentait malade ou s'il faisait du sport. Il était autorisé à le poser lors des repas et la nuit. Il le conservait alors dans un verre d'eau, dans lequel il faisait parfois infuser du thé.

Plusieurs fois, il l'avait avalé. Ça arrivait toujours dans des circonstances inattendues : dans l'ascenseur, en s'endormant au cinéma, dans des auto-tamponneuses, en faisant l'amour, devant un film d'horreur. Chaque fois, il n'y avait qu'une seule solution pour rester dans la course : remuer la luette...

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 17:51

Voila. Premier article du nouveau blog. le principe est exactement le même que l'ancien, mis à part que je vais essayer d'y faire plus de trucs. Genre des écrits intéractifs.

Sinon, voici un petit texte que j'ai écrit au mois de décembre sur mon lit d'hôpital (j'ai été un peu malade).

Amusez-vous.



Les oiseaux volaient bas. Le ciel était tellement lourd qu'il semblait solide. Qu'on aurait dit un sol à l'envers. Le cinéma n'ouvrait pas avant 9 heures. Il me restait un peu de temps avant que je rende ma visite amicale au réceptionniste, Renaud Malzini. Je lui rappellerai amicalement qu'il y a des personnes avec lesquelles il vaut mieux ne pas avoir de dettes.

En attendant, je suis agglutiné après le bar en zinc du 51. J'ai siroté mon café en tendant l'oreille et je me suis remis en mémoire mon emploi du temps de la journée. D'abord le petit cinoche de quartier, puis une brasserie, une pâtisserie, une boutique de meubles et un magasin de farces et attrapes. Pas de blagues, ces gars-là avaient la réputation de bien résister. Il allait falloir que je me montre très persuasif.

Dès le début.

L'heure a sonné. Je me suis dirigé vers la façade ouvragée du petit cinéma et je suis entré sans frapper. Dans un bureau, il y avait un type, un moustachu, en train de s'abîmer les yeux derrière un vieil ordi avec une cigarette au coin du bec. C'était mon homme. Malzini. Il avait l'air suspicieux. Il a voulu se lever, je l'ai arrêté d'un geste calme de la main droite. Ma gauche s'était rapprochée de ma ceinture. Il a lancé :

- Je vous connais ?

J'ai secoué la tête. « Vous avez des dettes ». Il a plissé les yeux. « De grosses dettes ».

Il a pas répondu tout de suite. Le ventilateur de l'ordinateur faisait un vacarme pas croyable. Il a dit :

- Je peux payer, bientôt.

J'ai secoué la tête une nouvelle fois. « Pas mon problème, ça. Vous avez assez, pour tout rembourser ? M'étonnerais. C'est un petit cinéma, que vous avez là. Pas beaucoup de gros films. Pas beaucoup d'entrées.

Il a commencé à trembler un peu. La clope était éteinte, il s'en rendait même pas compte.

- Ecoutez, on peu s'arranger...

- Ça, j'en suis sûr.

Je lui ai tendu ma carte. Ecriture bistre, papier mat, finition à la main : Marc Meunier, rachat de crédit, solutions financières.

- Un petit étalement sur dix ans, ça vous dirait ?

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Avancée des différents projets

Voici tous mes projets actuels, avec leur nature et leur état d'avancement.


 

Rêve de papier (Roman ado) : V3 terminée, en recherche d'un éditeur.

Depuis que son père a disparu, Martin note ses rêves sur des blocs notes. Sa vie prend un tournant innatendu lorsqu'il rencontre Sasha, une blonde qui hante ses rêves depuis plusieurs années...

 

La Marche Rouge (polar - fantasy, adulte, suite de Décadence) : premier jet en cours, chapitre 14 sur 14.

Badia et Fahim ont pris des chemins différents. Le devin tente d'oublier ses chimères et a trouvé une retraite dans un Temple perdu dans la montagne. La jeune femme est quant à elle de retour à Twynte, bien décidée à rendre l'organicisme officielle...

 

Celui qui parle (roman ado) : premier jet terminé.

Le 31 décembre 1999 à minuit, la voix a disparu de la surface de la terre. Plus personne ne parle. Sauf Roméo, qui est justement né le 31 décembre 1999 à minuit. Mais ce n'est pas facile d'être Celui qui Parle, dans un monde devenu muet...

 

Les démons de l'East End (recueil de nouvelles policier / fantastique) : 4ème nouvelle en cours de rédaction : 21b Baker Street

Lors de l'été 1890, une horde de démons de l'enfer a déferlé sur Londres. La plupart ont été tués durant la première semaine. Mais les survivants se sont terrés dans l'est de la capitale britanique et commentent à l'occasion des crimes horribles...

 

A corps perdu (Bande dessinée réaliste) : découpage en cours (21 pages découpées sur 54).

Bérénice a un comportement particulier : elle utilise les choses, les gens, les boulots, puis les jette. Mais sa vie change le jour où emménage chez elle un chat qui parle.


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